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26. On snoring, Spider woman and Whittier / À propos de ronflement, de la Femme araignée et Whittier

  • pierlalonde
  • 16 juil. 2017
  • 6 min de lecture

Off the Nikiski Shipyard Côte aux chantier maritime de Niiski

Yesterday morning, I was awaken by a pillow hitting me straight on from my neighbour’s bed. It was 4:15 and he was cussing all this French and then some. Seems that besides my apparently very vocal snoring, drunk women on the floor above us and airplanes leaving the airport, he was not a happy camper. I did the only gentlemanly thing and got up to go to the lobby for a cup of coffee and finish up yesterday’s blog.

There I met Mary. She is the evening shift caretaker of the Kenai Airport Hotel and was sitting in one of the lounge chairs. She explained that since nobody ever comes to the desk, why should she sit there and wait for no one. Made perfect sense. We started talking and I asked her what she was so busy at with her hands. She told me she makes spiders our of beads and wire. I thought that to be quite eccentric, but then again, why not. Some people love spiders. Beaded or live. In any case, we talked about her children and how she misses them, about Erica and Nico, my own brood, about being parents, getting older, spiders, life. What struck me the most about this woman was her positiveness towards things. You could tell that her life probably hasn’t always been a bed of roses, yet I found her good cheer and overall demeanour very endearing. We talked like that, sipping coffees for the better part of 2 hours. At the end she told me that her name was Mary Happe. Explains a lot. Cheers Mary!

Before I go on, my good friend Al Wiggan asked me to add a map of our travels to help you understand where we have been. I thought this to be a great idea. So here it is. From day 1 in Alaska until tonight. I have omitted the 13 days spent in BC or on the ferries, as they were well described in the blog posts. I hope it helps.

On the way, we stopped at Nikiski to take a quick look. On the outskirts of the town, in the Cook Inlet, you can see oil platforms, this industry being the major economic force since the discovery of petroleum on the Kenai Island.

This then took us by some fabulous glaciers and mountains once again,. leading us to Whittier, located on small cove of Prince William Sound, accessible only by a tunnel dug through the mountain. If you don’t have a boat or fish, there is nothing for you here. But pretty it is in this small enclave. As a point of tibia, Whittier has roughly 220 people, most of them living in the same single appartement building.

We checked in at the Inn at Whittier, a very elegant building right on the water’s edge. Our room has a water view which turns out to be quite spectacular, especially since the Coral Princess was there on an Alaska cruise. The picture on the right is taken from our room.

Glacier at Portage Lake

We spent the day just walking around the harbour, taking pictures here and there, watching boats come in and go out, unloading their day’s catch. Whittier really does live by the rhythm of the tides.

Today, we will head our to Anchorage, a mere 120 km away for the next two days. I fear my journey through Alaska is nearing its end.

More to come

Whittier harbour and the Inn at Whittier, 5 a.m. Le poet de Whittier et le Inn at Whittier, 5 h.à

Hier matin, vers les 4 heures, c’est un oreiller qui m’a éveillé. Un oreiller volant à une vitesse assez rapide. Le troisième d’une série, semblait-il. Il paraît qu’entre mes ronflements, les avions qui décollaient et les clientes au-dessus qui ont fait la fête jusqu’aux petites heures du matin, mon cher compagnon de voyage Daniel n’en pouvait plus. Je ne vous relaterai pas les mots sortis de sa bouche, sauf pour dire les filles de rues faisaient partie de son décor verbal. Bref, je me suis levé, ne serait-ce que par pitié pour lui ou par un sens de survie soudainement accru.

Je me suis rendu au lobby de notre hôtel, le Kenai Airport Hotel, pour prendre un café et terminer le blogue d’hier. C’est là que j’ai rencontré Mary, la femme qui fait office de gardienne de nuit, assise dans l’une des chaises du lobby à faire quelque chose d’artisanal. En lui disant bonjour et en parlant avec elle un peu, j’ai compris qu’elle fabriquait des araignées. Avec du fil de fer, des petites billes et éléments du genre. Je ne me vois pas en avoir une pour ma part, mais je dois admettre que c’était joli. Il doit y avoir des fans d’araignées, comme pour toute autre chose d’ailleurs.

On a passé près de deux heures à parler de tout et de rien. De sa vie en Alaska, de son mari et de ses trois enfants, de mes enfants, de Suzanne, et de nos histoires respectives. Je sentais bien que cette femme, une douce battante à mes yeux, n’avait pas eu la vie toujours facile et malgré tout cela, elle avait une telle grâce intérieure, une paix enviable. À la fin de notre entretien à siroter nos cafés, j’ai appris que son nom de famille est HAPPE, et que ceci se prononce comme le mot que l’on y associe naturellement. J’apprécie ces rencontres au plus haut point. Car au-delà des images, de la nature grandiose et sans les gens qui l’épousent, ce voyage ne serait qu’une série de cartes postales vides de sens. Mon plus grand plaisir vient de ma rencontre des gens de tous les coins du pays que nous visitons. Leurs histoires, leur appréciation de la vie qu’ils mènent et leurs anecdotes sont, pour moi, le fil qui a tissé la richesse de ce voyage. Merci Mary et soyez toujours Happe !

Avant d’aller plus loin, mon bon ami Al Wiggan m’a fait part que ce serait bien d’avoir une carte pour suivre la location des différents coins que nous visitons. J’ai trouvé ça une excellente idée et me suis même demandé pourquoi je n’y avais pas songé auparavant. La voici donc vous montrant en gros l’itinéraire des 12 derniers jours. Je n’ai pas inclus ma semaine à Vancouver ou le voyage en traversiers jusqu’en Alaska, lo blogue donnant une excellente description.

En route pour Whittier, nous nous sommes arrêtés rapidement à Ninikski et la route nous a menés à la partie industrielle de son port. Une grosse cale sèche et au loin des plateformes de forage. Normal, car cette ville ne vit presque exclusivement que de l’exploration pétrolière.

Un peu plus tard et passé quelques sublimes glaciers et montagnes, nous voici rendus à Whittier. Mais ce qui est intéressant est comment on y accède. Par bateau, il va sans dire, mais en train ou en auto, ils ont creusé environ 6 km de montagne et fait un tunnel étonnant. De la largeur et la hauteur d’un wagon de train. Pas 20 cm de plus large. Et quand le train ne passe pas, les véhicules l’empruntent, un seul sens à l’heure. Pittoresque.

À la fin du tunnel se dévoile Whittier. Au premier abord, on demeure étonné. Étonné de voir un petit village de pêche comme on en a vu tant être là, coincé dans cette petite alcôve naturelle entre montagnes et océan. Aussi étonné de voir, au fond, deux énormes édifices, dont un abandonné depuis belle lurette.

L’édifice coloré est une tour à appartements où la grande majorité des 220 âmes du village résident. Le gris, abandonné, Était une ancienne enclave militaire. Une ville dans une ville. Il y avait épicerie, allées de bowling, un cinéma, des logements. Le tremblement de terre de 1964 qui frappa cette région a forcé l’abandon de cette enclave. Et il est plus économique de la laisser ici comme ruine que de la démolir, d’en extraire toute l’amiante qu’elle contient et de faire sortir le tout du village. Elle reste donc comme témoin. Pour les amateurs de bandes dessinées, ceci pourrait être un décor idéal pour les aventures de Blake et Mortimer. Ou de Lefranc.

Notre hôtel, le Inn at Whittier, est simplement splendide. Avec vue sur l’eau et le bâteau de croisière Coral Princess qui fait les croisières de l’Alaska l’été, , notre chambre est ravissante et spacieuse. On a passé la journée à marcher les 400 mètres qui forment Whittier, à prendre une glace, à errer comme ça dans ce coin ravissant pour les yeux.

J’ai rencontré des pêcheurs qui rentraient et leur ai parlé brièvement. Ils m’ont dit à quel point Whittier est un paradis pour eux, car même s’il y a des touristes et des visiteurs, qu’ils apprécient, ça reste un petit village bien à eux.

Aujourd’hui, nous nous rendrons sûrement à Anchorage pour mes deux derniers jours de cette aventure si fabuleuse !

À suivre.

 
 
 

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Photo Jack Neary 2014

About Pier Lalonde

I like scotch, cigars, wine, fabulous food, travelling, discovering and exploring what I do not yet know. I am curious, somewhat impatient, extremely extraverted, and a lover of every day life gives me.

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I am a graphic designer by trade, copywriter by profession, creative director by experience, university professor by privilege, photographer and artist by passion and a fairly accomplished chef by appetite.

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À propos de Pier Lalonde

J’aime le scotch, le vin, un bon cigare, découvrir et explorer ce que je ne connais pas encore. Je suis curieux, souvent impatient, très extraverti et un amoureux inconditionnel de chaque jour que la vie m’offre.

J’aime ma douce moitié, mes enfants et je suis très choyé d’avoir plus de véritables amis que je ne le mérite sans doute.

Je suis graphiste de métier, rédacteur par profession, directeur de création par expérience, chargé de cours à l’université par privilège, photographe amateur et artiste par passion et finalement, un chef raisonnablement accompli par appétit.

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