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25. On soul sisters, a world-class artist and dipnetting / À propos de deux sœurs, un très grand art

  • pierlalonde
  • 15 juil. 2017
  • 6 min de lecture

Salmon dipnetting at the Kenai River La pêche au carrelet du saumon sur la rivière Kenai

Just when you think you have a decent understanding of what Alaska is about, you hit a place that does it all quite differently. Welcome to Kenai. But first, a bit about our trip there.

Yesterday morning, I decided to stop at this famed restaurant in Homer just a few steps from the hotel in Old Homer called The Two Sisters Bakery. They apparently serve all home baked goods and have great breakfasts. I was not to be disappointed. Not to mention a fine cup go java to boot. The story goes that these two friends, Sharon and Carri, soul sisters really, started this place back in 1993. A project born of love and love you taste and feel in the place. There I met up with John Clark, my Anchorage doctor friend from yesterday, and we ended up staying there a good hour or more, sipping coffee and talking about everything under the sun. A nice moment of camaraderie which I very much appreciated.

In Homer, a few locals told me we had to stop at this world renowned artist's studio on the way out of town, Norman Lowell. And what an experience! The gallery spreads over a 10,000 square-foot space and boasts over 300 paintings by this very talented man, from sketches to mammoth paintings, some as large as 7 by 14 feet. It captures his growing vision and experience of Alaska through the past 50 years and is really quite remarkable. I had the pleasure of meeting the man, now almost completely blinded by glaucoma and a bit hard of hearing, neither of which stop him from standing straight as a wild spruce and being interested in the people he meets. We talked about how he and his wife Libby turned this land from a homestead property to what it is today, a beautiful home in which he raised his three children and pursued his art. A modest and simple man, gently humbled by the nature around him for which he definitely has a great love and respect. A privileged moment. Thank you for taking the time Norman.

Back to the beginning of this post and the town of Kenai. From the road, you would never guess there is anything worth a stop here. But you would make a terrible mistake to simply drive by. We took the Kenai Beach road and stopped first at Veronica’s Café in old town Kenai. A family owned little gem of a spot with entirely homemade fare, where mom and daughter in law are in the kitchen, and her son out front and serving the guests. It’s the kind of place where freshness and creativity is what they serve, and just laying back and enjoying is what you get. A place that easily becomes a home away from home.

From there, we walked down to the beach, a few steps away, and the shock was immediate for both Daniel and I. As you reach the beach, you see tents, people, coolers and ironing boards everywhere. Yes, ironing boards. And people standing in water to mid-chest level. This was a definitely puzzling moment for me. Turns out they are dipnetting for salmon as it swims up the river at high tide. It’s a spectacle you must see! Dozens upon dozens of people lined up on either shore of the river, holding on to huge landing nets which they dip in the water and wait for the salmon to swim in. And catch them they do! Really quite amazing to see.

Back to the ironing boards. After they catch their salmon, they must fillet them. And what lighter and more versatile tool than an ironing board, with its wire-meshed surface for the blood and drippings. The seagulls get to feast on the bones and heads, so nothing goes to waste. Witnessing this was one of the most unique experiences of my life. Thrilled we came here.

Our hotel for the night is located a few feet from the local airport. Not much on the view side, but when an F-16 takes off, you perk right up. Should make for an interesting night, especially for my travel companion who is a light sleeper.

Today, we head a little bit further up North and will see what curve or nook the road surprises us with.

More to come.

Enjoying a relaxed breakfast at The Two Sisters Bakery in Homer

Un cadre idyllique pour le petit-déjeuner au Two Sisters Bakery, à Homer

Au moment où l’on croit comprendre un coin de pays que l’on explore depuis quelques semaines, quelque chose arrive qui remet le tout en question. Bienvenue à Kenai ! Mais avant de vous en parler, laissez-moi vous raconter notre chemin pour s’y rendre.

Avant de quitter Homer, je me suis rendu à un petit resto à quelques pas de l’hôtel dont on m’avait grandement parlé, le Two Sisters Bakery. Ils y servent différents pains, gâteaux et viennoiseries toutes faites maison et sont reconnus pour leurs petits déjeuners. Je n’ai pas été déçu. Assis dans un cadre tout ce qu’il y a de sympathique et de coquet, accompagné d’un café vraiment hors normes. L’endroit parfait pour terminer le blogue que vous avez reçu hier. C’est là que mon nouvel ami de la veille, le pneumologue John Clark d’Anchorage, m’a retrouvé et on a passé plus d’une heure à siroter nos cafés et à refaire le monde en parlant de tout et de rien. Un beau moment.

De là, Daniel et moi nous sommes rendus à la galerie d’un artiste mondialement célèbre, Norman Lowell. Quelques kilomètres à la sortie de Homer, au fond d’un chemin de terre se dévoile un bâtiment en bois rond qui s’avère être sa galerie, où il expose plus de 300 œuvres de sa collection permanente. Mais quelle galerie ! Plus de 1 000 mètres carrés et même un piano à queue au milieu. J’ai eu le plaisir de rencontrer Norman du haut de ses 80 ans avancés. Cet homme, qui se tient droit comme une épinette d’Alaska et aujourd’hui presque aveugle du à un glaucome et aussi à moitié sourd, a généreusement pris le temps de me raconter sa vie sur cette terre depuis les 50 dernières années avec sa femme Libby. Comment ils ont du défricher leur terre pour se bâtir une cabane et éventuellement y élever leurs trois enfants. Et lui, de peindre sans arrêt, fasciné et épris par cette terre d’aventures, d’immensité et de lumières changeantes. Sa galerie expose des œuvres datant des années 1960 à aujourd’hui, allant d’esquisses à des toiles majestueuses de plus de 2 m par 4 m. Vraiment saisissant. Et quel gentleman ! Il m’a fait cadeau d’un document sur DVD qui raconte sa vie, ses moments forts et comment les 50 dernières années ont passé si vite. Merci d’avoir pris le temps Norman !

De retour au début de la publication du jour et à Kenai. Si vous suivez la route principale qui monte vers Anchorage, vous pouvez facilement passer la ville sans vous en rendre compte. Ce serait dommage. On a pris la sortie pour le centre-ville et la plage et nous nous sommes retrouvés à un petit carrefour résidentiel avec 2 vieilles églises russes orthodoxes et un vieux café, le Veronica’s Café. Le café en soi a été construit il y a plus d’un siècle de cela avec des restants de planches et de tout ce qui traînait. Il est encore debout et est aujourd’hui un charmant petit restaurant, tenu par une famille dont la femme et la bru sont aux fourneaux tandis que le fils gère la salle et les convives. Et la nourriture, simple, créative est absolument 100% fraîcheur. Une belle petite trouvaille.

Le lunch fini, on décide de digérer en allant sur la plage, à quelques centaines de mètres. Et là, quel spectacle ! Nous sommes à l’embouchure de la rivière Kenai et tout ce que l’on voit à perte de vue sont des tentes, des véhicules et... des planches à repasser le long des deux rives. Vous avez bien lu, des planches à repasser. En nous rapprochant, on voit des douzaines et des douzaines de gens dans l’eau à mi-poitrine ayant en main ce qui ressemble à de géantes épuisettes. En fait, ils les mettent à la verticale dans l’eau et attendent simplement que le saumon s’y prenne, poussé par la marée montante. Une technique de pêche totalement inconnue pour moi et vraiment délirante à voir.

Pour les planches à repasser, c’est en fait génial. Elles ne coûtent presque rien à acheter, sont légères et une fois ouvertes, avec leur surface en métal percé, laissent couler le sang et autres éléments inutilisables des saumons quand ils les filètent. Les carcasses sont jetées aux goélands qui s’en ravissent. Rien ne se perd, rien ne se gaspille.

Notre hôtel est situé à quelques mètres de l’aéroport local. On s’est dit que ça devrait être calme, car c’est un petit aéroport de rien du tout, en campagne. Et comme Daniel a le sommeil sensible... Jusqu’à ce que l’on entende deux F-16 de l’armée de l’air s’envoler. Ça vous sursaute un homme ces engins quand ça décolle !

Demain, nous continuons la route vers le Nord, sans destination trop précise. On verra bien quelle sortie de route nous séduira.

À suivre.

 
 
 

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Photo Jack Neary 2014

About Pier Lalonde

I like scotch, cigars, wine, fabulous food, travelling, discovering and exploring what I do not yet know. I am curious, somewhat impatient, extremely extraverted, and a lover of every day life gives me.

I love my better half, my children and am blessed with more great friends than I likely deserve.

I am a graphic designer by trade, copywriter by profession, creative director by experience, university professor by privilege, photographer and artist by passion and a fairly accomplished chef by appetite.

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À propos de Pier Lalonde

J’aime le scotch, le vin, un bon cigare, découvrir et explorer ce que je ne connais pas encore. Je suis curieux, souvent impatient, très extraverti et un amoureux inconditionnel de chaque jour que la vie m’offre.

J’aime ma douce moitié, mes enfants et je suis très choyé d’avoir plus de véritables amis que je ne le mérite sans doute.

Je suis graphiste de métier, rédacteur par profession, directeur de création par expérience, chargé de cours à l’université par privilège, photographe amateur et artiste par passion et finalement, un chef raisonnablement accompli par appétit.

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