6. Terre d’azur et de feu / Land of blue and fire
- Pier et Suzanne
- 2 juin 2018
- 4 min de lecture

Après une douce matinée à lézarder Cannes et profiter du charme de ses rues et quartiers, nous avons pris la petite route vers Cassis. Un trajet d’à peine 150 km qui nous a pris au bas mot un bon 8 heures. Mais n'est-ce pas le but des vacances que de faire le moins possible en prenant le plus de temps possible ?

Ce qui est saisissant de la côte méditerranéenne est le changement de son profil au fil des km. De plages de galets dans la région niçoise, elle devient toute sablonneuse vers Cannes et ses environs, pour devenir escarpée avec ses caps et falaises vers le midi.
Les paysages qui se succèdent surpassent la notion de sublime. C’est une chose spectaculaire après l’autre. Au point que l’on voudrait s’arrêter à chaque 10 m pour prendre une photo. Les noms des lieux sont aussi invitants que chargeurs. à l’image des des paysages qui les accompagnent. Les Bonnettes, La Coudulière, Sanary-sur-Mer, La Ciotat, La Madrague, Le Liouquet, Cap Canaille et ainsi de suite. Sans tomber dans un romantisme exagéré, chacune de ces petites communes est un petit poème en soi. PAs étonnant que tant d’artistes viennent s’inspirer sur cette côte.
À Cassis, nous avons couché dans un petit hôtel coquet et charmant comme on les aime, l’Hôtel Le Golfe. Accueil chaleureux, chambre avec vue sur les quais, chambre charmante, tout pour plaire. Avec ses gros platanes en devanture, le dépaysement est total.

Après avoir rencontré madame « Poulette » du bistrot du même nom, nous avons mangé au restaurant Le Grand Bleu qu’elle nous a chaudement recommandé. « C’est le seul endroit que je vous recommande ». Entrée de moules gratinées et pour moi, dorade fraichement pêchée du matin. Un nuage de légèreté et de fraîcheur ! Le tout accompagné d’un bon rosé du pays, le plaisir total. Le Grand Bleu, n’oubliez pas ce nom.
Cassis est un petit port aussi charmant que son nom l’évoque. Quand je suis descendu écrire ce blog, ce matin vers les 5h, je me suis fait un nouvel ami du moment, Éric, dit « Tintin », qui me régale avec ses anecdotes des gens du coin, ses histoires de baignades avec des raies manta et dauphins.

Petite anecdote. En 2000, lors d’un voyage familial avec mes parents, mon frère, sa femme et ses enfants ainsi que Suzanne, mes enfants et moi-même, tous les 11 avions passé une journée à Cassis et Suzanne a retrouvé le restaurant que nous avions envahi. De beaux souvenirs.
Aujourd’hui, nous nous rendons à Saint-Laurent-d’Aigouze, en Camargue pour le week-end de retrouvailles de copains que notre ami Daniel a si gentiment organisé.
À suivre...

After a slow morning meandering the different streets of Cannes, we took the slow coastal road towards Cassis. A mere 150 km which we did, taking a good eight hours. But isn’t the whole purpose of a vacation to do as little as possible in as long a time as possible ?

The most striking aspect of driving the Mediterranean coast si to see its change of geography. From pebbly beaches in the Nice region to sandy ones towards Cannes, the coast changes its attire to become alit with fiery red cliffs as you approach the Cassis region. So many breathtaking sights at every corner that your eyes don’t know where to look anymore. It is simply quite beyond spectacular. You could literally stop every 100 m for a photo

Not to mention all the quaint names of the different coastal villages strewn about, such as Les Bonnettes, La Coudulière, Sanary-sur-Mer, La Ciotat, La Madrague, Le Liouquet, Cap Canaille and so on.
Once in Cassis, around 6 pm, we booked in at the Hôtel Le Golfe, as quaint and charming a dockside hotel one could wish for. The room is romantically lovely, its outdoor terrace with its majestic platanes (plane trees) a stone’s throw from the boating docks make it all the more bucolic.
We came here in 2000 with the entire family. My parents, my brother, his wife and their children, Suzanne and I and my children as well. We even remembered the restaurant the 11 of us ate at that evening in July 2000.

Walking about, I chatted up with a certaine "Madame Poulette", owner of a bistrot of the same name, who recommended we go to Le Grand Bleu restaurant for dinner. It’s the only place I would recommend, she insisted. We were not to be disappointed. After an entrée of mussels au gratin, I settled for the Dorade, or sea bream in english, freshly fished the very morning. A cloud of freshness and lightness! Beyond delicious, especially with the local Cassis rosé the owner recommended.
All told, Cassis is as charming a port town as its name suggests. While writing this at around 5 am, I met Eric, also known here as "Tintin", who regaled me with stories of the area and its many adventures swimming with manta rays and dolphins in the vicinity.
Today, we head out to the Camargue region, St-Laurent-d’Aigouze more precisely, for the gathering of friends our good pal Daniel (my travel companion throughout Alaska) ois organizing.
More to come...
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