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27. On wildlife conservation, Hope, Dru and Johnny / À propos de la conservation de la faune, de Hop


Salmon fishing at the mouth of Resurrection Creek

La pêche au saumon à l’embouchure de la Resurrection Creek

What I have found to be remarkable besides the sheer expanse of land, the 12,000 rivers and thousands of streams that run through Alaska, is the people’s respect and love of both flora and fauna. To that end, on our way from Whittier to Anchorage, we stopped at the Alaska Wildlife Conservation Center. It’s a unique place speed over 200 acres of land, which devotes itself to taking in injured and orphaned animals, combined with an extensive research and release mission.

In fact, I was told by a guide there that last year they released a few hundred bisons to reintroduce them in Alaska wilderness. And that this year, quite a number of musk ox will be released in three different locations through the state to do the same. The only animals they do not release are the carnivores, as they would never survive again in the wild due to human intervention. They are provided space and all the care they need to live quite happy lives. We walked through it for the better part of an hour or more and it was quite a lovely experience.

The road then took us to Hope, Alaska, less than 120 km from Anchorage. Not to be confused with BC’s namesake. Hope in a less than 200 people village on the edge of the inlet, at the mouth of Resurrection Creek. This place comes and hits you out of nowhere. No asphalt here, but mud and gravel streets. Just old wooden houses, some more akin to settler cabins than homes by today’s standards, but all with undeniable charm and appeal. Wee got there the day they had finished a 5-k run race event through trails to raise funds for their local EMT service. There is a sense of community here that you rarely find.

Kids and adults also appreciate just walking through the long grass, playing in the mud and just having a grand time, as this kid Brody showed me proudly. There was something out of Huckleberry Finn in this moment, as this photo in the gallery will show you.

I stopped in the main gift and whatever-tickes-your-fancy store and talked to the owner, Dru Sorensen. To say tat this fine woman has character would be quite an understatement. A definite remnant from the sixties and seventies — in the best sense of the word — with a contagious and heart-warming approach to life and everything around her. If you ever end up in Hope, go greet her. You won’t be sorry.

In her store, I approached this other fella from the place, Johnny Sorensen. Husband, brother, relative? Don’t know. We were chatting briefly about my blog when he told he about his site, Trump Wears No Clothes, where he voices his opinion about the 45th president, Donald J. himself. At least, there is no ambiguity on his stance on the matter. A funny and likeable fellow.

But the thing that also struck us about Hope is the scenery with mountains in the back drop and across the straight. Not to mention all these people fishing for the upstream-swimming salmon. And catching some for the most part. Really a lovely little place where I could see myself with Suzanne and our dog Pixel just camping for a week, fishing, running around, chatting with the folks here. The kind of place where you could put on some Joan Baez or the Loving Spoonful on your camper radio and just chill.

TRIVIA: Did you know that Hope gets its name not from the meaning of the word, although it is quite appropriate for this town that began as a community for a group of gold miners in 1889? While they were trying to figure out a name for this settlement, these guys agreed that it would be named after the first person who would walk off the next boat. A certain Percy Hope walked off the boat and thus the town was born. And all agreed that the name befit the place.

Last night, we rented an apartment-hostel suite which is just perfect for our last two nights in Alaska. Tomorrow, we will explore the city and the area around it. Who knows what we will find?

More to come.

 

One of the boarders at the Alaska Wildlife Conservation Center

Un des pensionnaires temporaires du Centre de conservation de la faune de l’Alaska

Ce qui étonne de l’Alaska, outre ses espaces à perte de vue, ses montagnes, ses glaciers, ses 12 000 rivières et milliers de ruisseaux, c’est l’amour et le respect que ses habitants ont pour la faune et la flore. Je crois qu’ils comprennent bien la valeur de leur environnement et ils le bichonnent. Notre visite de l’Alaska Wildlife Conservation Center nous a confirmé ça. Ce centre, étalé sur plus de 200 acres, allie recherche scientifique et refuge pour animaux blessés et orphelins à un rôle important de repeupler de la nature. Hormis les prédateurs qui ne pourront être relâchés à cause de leur proximité avec l’homme, ce centre a contribué grandement à la réinsertion des bisons dans l’état et cette année, vise à relâcher un troupeau de bœufs musqués dans trois états, leur permettant de repeupler leurs habitats naturels d’autrefois. Rennes, cerfs, wapitis sont au nombre des animaux accueillis pour être éventuellement remis en nature. On a passé près de deux heures à le marcher de long en large et ce fut une visite très agréable et instructive.

La route nous a par la suite menés à Hope, à ne pas confondre avec son homonyme de Colombie-Britannique. Ici, il s’agit d’un petit village, de communauté en fait, d’à peine 200 âmes, situé à l’embouchure du Resurrection Creek, ou ruisseau. À peine à 120 km de Anchorage, cet endroit incongru vous frappe sur-le-champ. Pas d’asphalte, de feux ou rien du genre. Des chemins de terre battue, des maisons dont l’âge est au mieux incertain. Plus des cabines de camp de chasse ou de pêche que des maisons selon nos standards actuels. Mais il y a ici une véritable atmosphère de bien-être et de sérénité. Quand on est arrivé, tout à fait à l’improviste, ils étaient tous en célébration pour fêter la fin d’une couse de 5 km dans les sentiers pour ramasser des fonds pour leur petit service ambulancier local. Distribution de rubans, de cadeaux de présence, pique-nique et festivités à suivre en soirée. Vraiment très chouette.

Il est clair qu’enfants comme adultes apprécient le coin pour sa nature abondante. J’ai même rencontré un jeune garçon d’environ 10 ans, Brody, tout couvert de boue tandis que je marchais dans les herbes longues des battures. Il était si fier de s’être couvert de boue, on aurait dit qu’il sortait tout droit du roman Huckleberry Finn.

Autre scène saisissante, dont l’image principale du haut fait état, est de voir ces pêcheurs à l’embouchure avec leurs cannes à pêche, taquiner les saumons qui ont commencé leur remonte des cours d’eau en vue de la fraye d’automne. Ils en attrapent et des beaux !

TRIVIA : Saviez-vous que Hope, espoir en français, tire son nom par hasard fortuit ? En 1889, ce lieu était habité informellement par des mineurs ici pour trouver de l’or. Ils se sont penchés au nom qu’ils pourraient donner à leur nouvelle bourgade. Et comme ils ne trouvaient pas, un d’entre eux a suggéré qu’elle prenne le nom du premier nouveau arrivé qui débarquerait du prochain bateau. Un certain Percy Hope fut cet homme. Et la ville fut ainsi nommée d’un nom qui reflétait bien la mission de cet endroit.

En nous promenant, je suis entré au magasin de cadeaux et de tout-ce-que-tu-veux-ou-pas et là, j’ai rencontré Dru. Une femme comme il ne s’en fait plus. Un véritable restant des hippies des années 60 ou 70 — dans le meilleur terme du sens — cette femme a un rire et une attitude des plus contagieux. Résidente du coin depuis 53 ans à ses dires, elle est l’incarnation de ce qui devait être la période Free Love du temps. Et sa boutique est à l’image de cette femme. De glaces dans son frigo à des babioles de toutes sortes et même des ukulélés à l’épreuve de l’eau, vous y trouverez sûrement une babiole aussi inutile qu’attachante.

C’est là que j´’ai aussi rencontré Johnny Sorensen (frère, cousin, mari ?), un zigoto très coloré avec qui j’ai parlé de Hope et de son site internet « Trump wears no clothes » (Trump ne porte pas de vêtements), un petit site plein d’humour où l’on voit bien ce qu’il pense du 45e président des États-Unis. Un bonhomme simplement hilarant et à la bonne humeur contagieuse. Un drôle de petit village Hope. Je m’y verrais bien passer une ou deux semaines avec Suzanne et Pixel notre chien à pêcher, relaxer, marcher et m’amuser avec ses habitants. Le genre d’endroit où on se verrait bien camper avec du Joan Bayez ou du Janis Joplin dans les haut-parleurs du campeur. SI jamais vous allez en Alaska, faites le petit détour. Ça dépayse totalement et fait du bien à l’âme.

Notre route s’est terminée à Anchorage ou nous passerons les deux prochains jours avant mon retour au bercail. On s’est trouvé un appartement-hôtel très économique et très bien. Maintenant, voyons où la route d’aujourd’hui nous mènera.

À suivre.

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Photo Jack Neary 2014

About Pier Lalonde

I like scotch, cigars, wine, fabulous food, travelling, discovering and exploring what I do not yet know. I am curious, somewhat impatient, extremely extraverted, and a lover of every day life gives me.

I love my better half, my children and am blessed with more great friends than I likely deserve.

I am a graphic designer by trade, copywriter by profession, creative director by experience, university professor by privilege, photographer and artist by passion and a fairly accomplished chef by appetite.

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À propos de Pier Lalonde

J’aime le scotch, le vin, un bon cigare, découvrir et explorer ce que je ne connais pas encore. Je suis curieux, souvent impatient, très extraverti et un amoureux inconditionnel de chaque jour que la vie m’offre.

J’aime ma douce moitié, mes enfants et je suis très choyé d’avoir plus de véritables amis que je ne le mérite sans doute.

Je suis graphiste de métier, rédacteur par profession, directeur de création par expérience, chargé de cours à l’université par privilège, photographe amateur et artiste par passion et finalement, un chef raisonnablement accompli par appétit.

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© 2017, Pier Lalonde. Texts, photos and all typos property of Pier Lalonde. / Textes, photos et fautes typographiques propriété de Pier Lalonde

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